法语悦读课程 | 已发现更具传染力的新型毒株
Covid-19 : ce que l’on sait de la nouvelle souche plus contagieuse du coronavirus
新冠:已发现更具传染力的新型毒株
本期老师:Sylvie
厦门大学法语和法学双学位,浙江大学法语系硕士研究生,将法语与政治金融文化创新等相交融,热爱法语超过生命,喜欢探索尝试新事物,不断发现生活的可能性。
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I. 背景导读
Le Royaume-Uni a informé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de la propagation « jusqu’à 70 % » plus rapide de la nouvelle souche, selon le premier ministre, Boris Johnson.
英国首相约翰逊称,英国已向世界卫生组织通报新毒株的传播速度比普通新冠病毒快70%。
词汇及表达
vraisemblablement adv.
1. 大概, 或许, 很可能 de manière à rendre croyable.
2. 〈罕用语〉像真有一般地 Selon la vraisemblance, les probabilités.
近义词:apparemment;probablement
contagieux, se a.
1. 接触传染的, 传染性的 qui se communique par la contagion.
2.〈转义〉有感染性的, 会蔓延开的 qui se communique facilement.
例如:Rire, enthousiasme contagieux.
— n. 传染病患者
épidémiologiste n. 流行病学者
同源词:L'épidémiologie est une discipline scientifique qui étudie les ennuis de santé dans les populations humaines, leur fréquence, leur distribution dans le temps et dans l’espace, ainsi que les facteurs influant sur la santé et les maladies de populations.
II . 阅前思考:
1) 你听说了英国出现的新冠疫苗新毒株吗?此次之外还陆续发现了哪几株变异的新冠病毒毒株?请查找相关新闻报道,并用法语讲述这些毒株的情况。
2) 新冠疫情给你的学习和生活带来了哪些影响?是否影响甚至改变了你的人生规划?请用法语具体讲述疫情对你的影响。
III.原文朗读
Covid-19 : ce que l’on sait de la nouvelle souche plus contagieuse du coronavirus
Le Royaume-Uni a informé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de la propagation « jusqu’à 70 % » plus rapide de la nouvelle souche, selon le premier ministre, Boris Johnson.
L’apparition au Royaume-Uni d’une nouvelle souche du coronavirus SARS-CoV-2, vraisemblablement beaucoup plus contagieuse que les autres, inquiète les épidémiologistes. Le ministre de la santé britannique, Matt Hancock, a estimé dimanche 20 décembre que cette variante était « hors de contrôle », justifiant ainsi le reconfinement de Londres et d’une partie de l’Angleterre, reconfinement qui pourrait selon lui durer jusqu’à la mise en place généralisée de la campagne de vaccination.
« Nous devions reprendre le contrôle, et la seule manière de le faire est de restreindre les contacts sociaux », a déclaré Matt Hancock sur Sky News. « Ce sera très difficile de garder [cette souche] sous contrôle jusqu’à ce qu’un vaccin soit déployé », a-t-il ajouté. La nouvelle souche du virus serait apparue mi-septembre, soit à Londres, soit dans le Kent (sud-est), selon lui.
Un virus plus contagieux, mais pour l’heure pas plus de mortalité constatée
« Le groupe consultatif sur les menaces nouvelles et émergentes des virus respiratoires [Nervtag] considère maintenant que cette nouvelle souche peut se propager plus rapidement » que les autres souches, a déclaré Chris Whitty, directeur général de la santé d’Angleterre, dans un communiqué.
L’information « concernant cette nouvelle souche est très préoccupante », renchérit le professeur Peter Openshaw, immunologiste à l’Imperial College de Londres et cité sur le site du Science Media Centre, notamment parce qu’« elle semble de 40 % à 70 % plus [fortement] transmissible ». « C’est une très mauvaise nouvelle », ajoute le professeur John Edmunds, de la London School of Hygiene & Tropical Medicine, car « il semble que ce virus [soit] largement plus infectieux que la souche précédente ».
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il n’y a en revanche « aucune preuve d’un [quelconque] changement dans la gravité de la maladie », même si ce point fait actuellement l’objet de recherches. « Rien n’indique pour le moment que cette nouvelle souche cause un taux de mortalité plus élevé ni qu’elle affecte les vaccins et les traitements. Toutefois, des travaux urgents sont en cours pour confirmer cela », ajoute Chris Whitty.
La variante pourrait en revanche « affecter l’efficacité de certaines méthodes de diagnostic », selon « des informations préliminaires » fournies par l’OMS, lesquelles seront complétées et précisées dès que l’organisation aura « une vision plus claire des caractéristiques de cette variante », a indiqué une de ses porte-parole dans un courriel adressé à l’Agence France-Presse.
· Une souche qui gagne du terrain
Le conseiller scientifique du gouvernement britannique, Patrick Vallance, avait estimé samedi 19 décembre que cette nouvelle variante du SARS-CoV-2, en plus de se propager rapidement, devenait aussi la forme « dominante » dans les régions concernées, ayant entraîné « une très forte hausse » des hospitalisations en décembre.
Cet avis s’appuie sur le constat d’une « augmentation – laquelle semble être causée par la nouvelle souche – très forte des cas de contamination et des hospitalisations à Londres et dans le Sud-Est, par rapport au reste de l’Angleterre ces derniers jours », indique Paul Hunter, professeur de médecine à l’université d’East Anglia, lui aussi cité par le Science Media Centre.
« Les coronavirus mutent tout le temps »
Sur sa page Facebook, le généticien français Axel Kahn a rappelé que, à ce jour, « trois cent mille mutants de CoV-2 ont été séquencés dans le monde ». La nouvelle souche porte notamment une mutation, nommée N501Y, dans la protéine du spicule du coronavirus (la pointe qui se trouve à sa surface et lui permet de s’attacher aux cellules humaines pour les pénétrer). Selon le docteur Julian Tang, de l’université de Leicester, « cette mutation N501Y circulait déjà sporadiquement bien plus tôt cette année et en dehors du Royaume-Uni : en Australie en juin-juillet, aux Etats-Unis en juillet et au Brésil en avril ».
Parallèlement aux trois pays qui ont attesté la présence sur leur sol de la souche britannique, d’autres Etats ont eux aussi signalé à l’OMS l’existence de nouvelles variantes, porteuses de certaines mutations génétiques communes à celles de la variété britannique – la mutation dite « N501Y », notamment. L’Afrique du Sud, qui dès vendredi 18 décembre avait fait état d’une variante problématique, considère que cette mutation N501Y est à l’origine d’un plus grand nombre de contagions.
L’association entre un nombre si élevé de mutations fait également dire à certains spécialistes que le virus aurait pu évoluer non seulement en sautant d’un hôte à l’autre, mais aussi au sein des cellules d’un même patient, qui aurait hébergé longtemps le SARS-CoV-2. Quoi qu’il en soit, comme un génome viral ne cesse de se transformer et d’évoluer, vivre avec le virus suppose qu’il faille vivre aussi avec les annonces relatives à ses inquiétantes mutations.
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