法语悦读课程 | 疫情下的高考:最终“考试安排”仍在讨论
Bac option Covid : d’ultimes « aménagements » en discussion
疫情下的高考:最终“考试安排”仍在讨论
(本期老师:Sylvie)
厦门大学法语和法学双学位,浙江大学法语系硕士研究生,将法语与政治金融文化创新等相交融,热爱法语超过生命,喜欢探索尝试新事物,不断发现生活的可能性。
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I.背景导读
A six semaines du coup d’envoi de la session 2021 du bac, des lycéens réclament l’annulation de l’écrit de philosophie et du grand oral, deux épreuves encore programmées mi-juin. Le ministère de l’éducation dit rester ouvert à des aménagements.
在距离2021年高考开始前六周,法国一些高中生呼吁取消哲学笔试和大口试(这两项考试安排在6月中旬进行)。教育部表示会对考试安排调整持开放态度。
II. 阅前思考
1. 你对法国的高考制度是否有所了解?请用法语介绍一下。
2. 你认为疫情对学生产生了哪些影响?请结合自己的亲身经历,用法语介绍说明。
3. 你觉得取消高考考试而用平时成绩代替作为选拔依据是否合理?请用法语说明理由。
词汇及表达
circonscrit adj.
1.【数学】外切的;外接的
2.受限制的:délimité, localisé, jugulé.
dires n.m pl. 话语,言语 :les paroles prononcées par telle personne ; cette locution s'emploie dans différentes expressions où elle peut se teinter d'une nuance péjorative comme dans "selon les dires" ou "confirmer les dires".
-aux dires de = selon, d'après les dires.
au profit de 为…的利益:exprime une volonté de consacrer le résultat d'une action au bénéfice de quelqu'un ou quelque chose.
例如:Après sa mort, tous ses biens, immobiliers et mobiliers, seront vendus au profit de la restauration de l'école du village. (请学员翻译练习)
entériner v.t
1.〔法〕批准,认可,确认:rendre valide en ratifiant de façon juridique.
例如:entériner un accord, une loi (请学员翻译练习)
2.〈引〉承认:admettre, approuver.
例如:entériner un projet, une proposition, une idée. (请学员翻译练习)
III.外教原文朗读
Bac option Covid : d’ultimes « aménagements » en discussion
A six semaines du coup d’envoi de la session 2021 du bac, des lycéens réclament l’annulation de l’écrit de philosophie et du grand oral, deux épreuves encore programmées mi-juin. Le ministère de l’éducation dit rester ouvert à des aménagements.
C’est (encore) une « semaine test » pour l’éducation nationale. Pas seulement parce que, quelques jours après les 6 millions d’écoliers, presque autant de collégiens et de lycéens ont regagné leurs classes, lundi 3 mai, en dépit d’une circulation du virus qui reste élevée. « Le sujet de la semaine, c’est aussi celui du lycée et d’une possible évolution du baccalauréat », soufflait-t-on, lundi soir, dans l’entourage du ministre de l’éducation, alors qu’une centaine d’établissements scolaires avaient connu le matin même, à l’appel de l’Union nationale lycéenne et du Mouvement national lycéen, des blocus ou tentatives de blocus. Ils étaient entre 100 et 200 dans cette situation, mardi.
Objet de cette mobilisation pour l’heure « circonscrite », aux dires des chefs d’établissement : obtenir l’annulation de l’écrit de philosophie et du grand oral, deux épreuves du baccalauréat encore programmées mi-juin, au profit de leur évaluation au contrôle continu – comme cela a été entériné pour les épreuves de spécialités initialement prévues en mars, quand la situation sanitaire s’est dégradée.
La demande semble gagner du terrain parmi des lycéens échaudés par l’enseignement « hybride » et les inégalités de préparation qui en découlent : une pétition réclamant la validation des épreuves au contrôle continu a recueilli, en une semaine, plus de 230 000 signatures. Dans les rangs enseignants, dont ceux du SNES-FSU, syndicat majoritaire, on réclame aussi, depuis plusieurs mois, une remise à plat du « bac Blanquer », censé vivre cette année son baptême du feu.
« Glissement langagier »
Invité d’Europe 1, lundi, le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a affirmé « rester ouvert sur les aménagements possibles », tout en précisant « tenir quand même à ce qu’on ne passe pas au contrôle continu intégral ». Un « glissement langagier », relèvent les observateurs du débat scolaire, amorcé la veille dans un entretien au Journal du dimanche : « Nous devons faire preuve de bienveillance, y souligne M. Blanquer, en accentuant l’accompagnement personnel pour l’épreuve de philosophie comme pour le grand oral. Ce dernier sera aménagé. L’élève pourrait, par exemple, présenter un mot de son professeur pour signaler les parties du programme non vues. »
Jusqu’alors, et jusqu’au sommet de l’Etat, un seul mantra résonnait : le bac 2021 ne saurait ressembler au bac 2020, privé de ses épreuves, pour reposer, intégralement, sur le contrôle continu. Dans un entretien accordé à la presse régionale, le 29 avril, Emmanuel Macron a répété que les épreuves ayant des examens terminaux seraient « maintenues ».
Reste à savoir, alors, ce qui est encore « aménageable » à six semaines du coup d’envoi de cette session. « On écoute, on consulte à tout-va »,glisse-t-on Rue de Grenelle. Mercredi midi, les fédérations d’enseignants sont attendues pour une « multilatérale à distance ». Mardi matin, les lycéens élus au Conseil supérieur de l’éducation y ont été auditionnés. La veille, ils étaient entendus par les deux « pilotes » du comité de suivi de la réforme du lycée, l’universitaire Pierre Mathiot et l’inspecteur Jean-Charles Ringard.
Marge de manœuvre limitée
« On n’est pas dans l’hypothèse d’un bouleversement des règles du jeu, souffle une source bien informée. L’objet de la réflexion engagée est de rendre les conditions de passation des épreuves restantes [la philosophie, le grand oral, mais aussi les deux épreuves anticipées de français] acceptables du point de vue de la justice et de l’équité, pour les lycéens, leurs enseignants et leurs parents. »
Mais la marge de manœuvre semble limitée, alors que plus de 80 % de la note finale de cette session 2021 dépend déjà du contrôle continu. Le double de ce que prévoyait la « réforme Blanquer ». Sans attendre les annonces ministérielles, enseignants et chefs d’établissement ont commencé à recenser les « options ».
Il pourrait être question, pour le grand oral, de réduire de deux à une le nombre de problématiques présentées par l’élève, estime-t-on dans les rangs du Syndicat national des lycées et collèges (Snalc). Autres pistes : permettre au candidat de conserver ses notes sous les yeux, fournir au jury une liste des « impasses » faites dans l’année ainsi que des indications sur les conditions de préparation, voire « neutraliser » une partie de l’oral (la dernière, consacrée au projet d’orientation).
Concernant les « écrits » – ceux de philosophie et de français –, davantage de sujets pourraient être proposés aux candidats, rapporte-t-on du côté du SNES. Ces épreuves ont déjà connu des aménagements au printemps : celle de philosophie comporte, à ce stade, non plus deux mais trois sujets ; le nombre de textes susceptibles d’être évalués à l’oral de français a été réduit à quatorze dans la voie générale, à sept dans la voie technologique.
« Besoin de lisibilité »
« A ce stade, on aura beau chercher la martingale, on ne peut plus vraiment être inventif », admet Philippe Vincent, porte-parole des proviseurs du SNPDEN-UNSA. Sauf à donner aux lycéens, au moins pour les écrits, la possibilité de retenir la « meilleure de leurs deux notes », entre celle décrochée en juin et celle calculée sur la base du contrôle continu (autrement dit, la moyenne de l’année). Un « compromis » qui permettrait, pour ce proviseur, de conserver les épreuves tout en s’assurant qu’elles ne pénalisent pas les candidats.
« Quoique l’on décide, il faut faire vite, prévient Sophie Venetitay du SNES-FSU. Entre les demi-jauges [désormais imposées dans tous les lycées], les jours fériés de mai, les classes qui pourraient fermer, on ne va plus beaucoup voir nos élèves ». « Lycéens et enseignants n’ont qu’un mois devant eux pour se préparer, ils ont absolument besoin de lisibilité », réagit dans la même veine Franck Antraccoli, du syndicat de proviseurs IDFO. Une communication officielle sur ces« aménagements » est attendue jeudi ou vendredi.
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